Mercredi 23 octobre 2019
Dès le réveil, ma première préoccupation concerne l'état des routes, et ce n'est guère mieux.
Pour passer le gigantesque pont , il y a successivement 3 blocages.
Il faut prendre des motos taxi dans la brousse pour contourner.
Puis, on continue sur une trentaine de kilomètres où on est à nouveau bloqué.
Rebelote 5 kms plus loin !
Tout le long de la route, il y a de curieux ralentisseurs, deux rangées de plots en quinconce où il faut quasiment s'arrêter pour passer
Puis il y des blocages tous les kilomètres, je marche, marche, marche.
À la fin , c'est carrément à tous les gros carrefours qu'il y a des blocus.
Mon but est l'aéroport à 25 kilomètres...
Mais pour aller où ??? Je me pose la question de quitter carrément le pays tellement il est impossible de bouger.
Après plusieurs kilomètres à marcher de la zone industrielle à la banlieue, je trouve un moto taxi débrouillard.
Nous contournons de nombreux blocus, traversons une voie ferrée et un canal pour arriver enfin à 1 kilomètre de l'aéroport.
Je le bénis, il s'appelle Daniel !
Je suis surpris qu'il n'y ait ni police ni armée devant l'aéroport...
En franchissant la porte d'entrée, j'ai l'impression d'être une vraie bête, sale, fatigué, affamé etc...
Que d'énergie, de temps et d'argent dépensés pour passer !!
Renseignements pris sur la situation du pays, je décide tout de même d'aller à La Paz après que l'hôtesse ait appelé son collègue là bas, qui nous rassure sur la situation.
Aux toilettes, je constate que je ferai peur à une écrevisse d'une part et que mon t-shirt s'est littéralement solidifié avec la sueur !
1 heure plus tard, me voilà à La Paz, heureusement, pas de blocus dans les airs ;)
Ici on est à nouveau à plus de 4100 m d'altitude .
La descente vers le centre ville est très importante. On perd 500 m en seulement 15 minutes !
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