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Debarq

Jeudi 28 mars 2019

Il y a seulement un bus direct qui part vers le nord, le matin. Il ne faut pas le louper. 
Méthode radicale, pour être sûr de ne pas avoir de problèmes digestifs durant le transport, ne boire que de l'eau... 
La route asphaltée de termine à Debark, maintenant place à laf piste et la route de montagne.
Passé le premier col, on découvre des paysages fantastiques, précipices grandioses à 1 mètre de la route dévalant sur 1500 mètres je dirais. 




Après 1 heure de route, un groupe de 8 hommes armés de kalachnikov arrêtent le budget et font descendre tout le monde du bus. 
Je réactive immédiatement mon téléphone si besoin est de passer un appel d'urgence. 
En effet ils n'ont l'air ni jovial ni complaisant... 
2 hommes portent des tenues de policiers, va savoir ce que ça vaut... 
Sans rien comprendre et après 5 minutes de tergiversations, tout le monde est ''cordialement invité'' à remonter dans le bus. 
C'est mieux ainsi... 

60 kilomètres plus loin, on est à nouveau arrêté. Au menu, contrôle d'identité, fouille et inspection de tous les sacs! 

Rebelote 30 kms plus loin... 
Mais là les hommes en treillis, va savoir s'il s'agit de militaires, arrêtent 2 personnes... 
Enfin ils ont en plus des kalachnikovs, des menottes et des grenades à la ceinture... 
Déjà qu'on roule pas vite, mais là, ça grève notre moyenne ;) 


Un exemple de coiffure traditionnelle


Heureusement, entre les 2, on traverse de superbes paysages




Alors que le bus gravit la dernière montagne à la vitesse supersonique de 12 km/h, pendant facile 15-20 minutes, nous n'avons été doublé que 2 fois, par des 4x4 d'organisations humanitaires. 

Arrivée à Shire à 17h15, soit 8h de bus non stop. À peine le temps de traverser le parking de la gare de bus, soit 2 minutes que je me retrouve dans un minivan pour Aksoum, 65 kilomètres plus loin. 

J'y arrive à 18h45, sans avoir rien mangé de la journée. Je suspecte mon voisin de droite d'avoir voulu me dérober mon téléphone en sortant car je le retrouve étonnement sur la banquette et non dans ma poche en me levant ... 
Je me jette dans le premier hôtel venu, dans le quartier historique. Je négocie âprement pour plusieurs nuits... Dommage, ce n'est pas la qualité de celui d'hier ... 

C'est effarant, dans tout le pays, hormis la capitale, il y a très très très peu de restaurants. En revanche il y a d'innombrables bars servant café et thé en journée et bières le soir... 
Tout ça pour dire que je galère encore pour trouver à manger. 
Et au moment de payer, plus rien non plus dans ma poche gauche, où je mets ma petite monnaie pour la journée... 
Comme quoi, mes soupçons étaient bien fondés...  J'ai du perdre 300 birr maxi je pense (~10€), une nuit d'un bon hôtel.... 


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