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Ispahan

Dimanche 11 Octobre 2015

Comme disent les Iraniens, enfin les habitants d'Abyaneh, ceux qui n'ont pas vu Abyaneh, n'ont pas vu l'Iran ;)
Il y a sûrement d'autres choses à découvrir ici, mais il faut continuer sa route...
Natanz est situé à 2 h et demi au nord et est à l'intersection de la petite route qui mène vers Abyaneh.
Dernier village perché au fond de la montagne, il n'y a pas de transport public pour s'y rendre.
Là où le bus me lâche est le début de la zone de raffinement nucléaire en Iran. Elle donc hautement militarisée et protégée.



Étant donné qu'il n'y a pas de transport en commun pour s'y rendre, je pousse une nouvelle fois la chance en mettant mon appareil photo en évidence en bandoulière...  25kms de marche sinon ...
Après seulement 15 minutes de marche, la 4ème voiture qui passe s'arrête et me prend ;)


Toutes les maisons du village sont construites avec un mélange paille-poudre de pierre locale, donnant à ce petit village tout son cachet.
Parce que cette pierre est rouge vif.
Deuxième chose bien agréable ici est l'absence de voiture car on est au bout de la route.









Ces messieurs remontant insistent pour me ramener. Ils ne comprennent pas que je puisse rester ici sans option connue de retour...
J'accepte cependant leur invitation.
A flanc de collines, je repère de nombreux petits abris/ niches fermés par une petite porte. Ils servaient initialement pour le bétail, et maintenant pour le stockage des fruits et légumes.







Un beau château sur la route !




50 kilomètres plus loin, nous passons juste devant le fameux complexe de Natanz.
C'est la principale raison des sanctions internationales à l'encontre du pays... Interdictions bancaires et de change, peu de carte visa à l'international. Bref, le pays vit pour beaucoup en autarcie et y applique aussi la censure: internet, informations etc...

Un simple haut talus empêche quiconque de voir ce qu'y s'y passe. De toutes façons, toutes les infrastructures sensibles sont enterrées.
Cependant la présence de nombreuses défenses anti aériennes et radars tout au long de la route ne fait aucun doute sur l'importance du site.





Une heure plus tard, j'arrive à Kashan, ville de taille humaine: 250000 âmes. J'y retrouve rapidement l'accueil iranien réservé aux voyageurs.
Malheureusement j'ai comme l'impression qu'il est perdu dans les grandes villes telles que Shiraz ou Isfahan ou remplacé par de l'indifférence. Il est vrai que de très nombreux touristes individuels ou en groupes s'y rendent...
Bien qu'il ne soit pas tard, je suis bien crevé. Peu d'hésitations entre commencer directement une petite visite de la ville et en écraser une bonne dans le bon hôtel que j'ai trouvé...

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