Kyoto

Lundi 5 mars 2012

Devant une forte pluie, je suis contraint de ranger mes patins et de louer un vélo.
Je pourrais prendre le bus mais j'aime bien être autonome.
6 kms plus tard, j'arrive sur le parking complétement trempé.

Le pavillon d'or, alias Kinkaku-ji, est le joyau de la ville.
Il est vraiment magnifique. Une fois la porte passée, la première vue est tout simplement splendide et envoutante.
Malgré la pluie, l'endroit garde un coté zen et calme.
La première construction du pavillon date du XIVe mais il a été incendié par un moine pris de démence en 1950 ! Il fut reconstruit à l’identique en 1955.

A une encablure, se trouve le temple Ryoan-ji célèbre pour son jardin zen. Il est d'ailleurs inscrit au patrimoine de l'humanité !
Conçu au XVI par un peintre, il est composé, entre autre, de 15 rochers. Mais il est impossible d'en voir plus de 14 quelque soit l'angle de vue.

Non loin de là, se tient le complexe Myoshin-ji. Cet ensemble compte pas moins de 47 temples !!!
Une jolie tour

Je m'enfile en 2 sets, des nouilles instantanées et me rends illico au temple Koryu-ji.
Alors là, il n'y a pas un chat non plus ! Et pourtant un des temples renferme le premier trésor national du Japon !
Il s'agit d'une sculpture de Bouddha (ouais, il n'y avait pas Bob Marley à l'époque ;))
Elle est réalisée en une seule pièce de pin rouge de Corée. Les courbures sur le voilage sont particulièrement raffinées. Photos interdites (2 gardes dans la pièce), je fais au mieux ...

Complètement à l'ouest de la ville se trouve le temple Tenryu-ji. Son jardin est aussi inscrit à l'Unesco.

Je voulais aller ensuite à la forêt de bambous et mais comme je suis très juste en temps, plutôt que de le survoler, je reste plus de 30 minutes à contempler ce jardin.
On s'imprègne beaucoup mieux du lieu ainsi. En fait, il faudrait visiter tous les jardins ainsi !

Le soir, succulents ramens (des pâtes). Dans les restaurants, accessibles niveau prix, il y a peu de tables. On mange autour du comptoir.

Des ramens avec une cote de porc (les meilleurs que je n'ai jamais mangés au Japon)